Cette période peut-être l’opportunité d’acquérir des informations santé, aujourd’hui parlons du sommeil.
Chaque personne est différente, le temps de sommeil peut varier d’un individu à un autre, mais tout le monde a besoin de dormir.
Les études scientifiques montrent bien l’impact sur la santé des troubles du sommeil.
Tout d’abord l’impact sur le moral
On a la mémoire qui flanche. Le sommeil aide à mémoriser, il prépare le cerveau à appendre, à encoder de nouvelles informations et à plus long terme, consolide la mémoire de ces apprentissages pour en faire une mémoire stable et durable. Un manque de sommeil peut diminuer la concentration et la mémoire.
On est irritable, énervé. Lorsqu’un jeune enfant est fatigué, il n’est pas sage, il est hypersensible voire colérique. Chez l’adulte, le manque de sommeil répété, se manifeste par une perte de patiente, une irritabilité, voire une agressivité.
On peut déprimer. Une étude américaine a montré, que les personnes en manque de sommeil, avaient des difficultés à identifier les expressions heureuses, mais reconnaissaient les visages neutres ou tristes. Le manque de sommeil donnerait le blues.
D’autant que lorsqu’on est fatigué il y a une répercussion sur l’aspect physique : cernes, boutons, mauvaise mine…du fait que la peau n’a pas le temps nécessaire de se régénérer. Mais il y a d’autres aspects sur la santé.
L’impact physique et physiologique
On prend des risques au niveau cardiaque. Les nuits trop courtes ont des effets à longs terme, en particulier cardiovasculaires. Une étude publiée en Mars 2020, dans le journal of the American College of Cardiology, montre que se réveiller ou s’endormir à des heures trop variables augmenterait les risques d’infarctus et les accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Le manque de sommeil agit sur la faim. On mange davantage pour récupérer la perte de calories liée au manque de sommeil. Lorsqu’on n’a pas suffisamment dormi, on peut consommer 200 Kilocalories le lendemain.
On a des fringales ! On grignote et en choisissant des aliments « réconfortants », souvent riches et très sucrés. On prend alors du poids d’autant que le manque de sommeil nous rend somnolent la journée et moins enclin à faire de l’activité physique. Cela s’explique aussi car la durée de sommeil agit sur les fonctions hormonales. Le manque de sommeil agit sur 2 hormones, la leptine, secrétée par les cellules adipeuses, la ghréline, secrétée par l’estomac.
- Diminue la leptine, qui permet de ne plus avoir faim et qui augmente la dépense énergétique.
- Augmente la ghréline, qui stimule l’appétit et réduit la dépense énergétique.
Le manque de sommeil augmente le risque d’obésité. De nombreuses études épidémiologiques menées dans 7 pays et sur de larges populations montrent un lien entre un temps de sommeil court, moins de 6 heures par jour, et l’augmentation de l’indice de masse corporelle (IMC) tant chez l’enfant que chez l’adulte. [IMC>30 = obésité]
Le manque de sommeil augmente le risque de diabète. Des études épidémiologiques montrent qu’un temps de sommeil court mais aussi un sommeil de mauvaise qualité agit sur le métabolisme du glucose et augmente le risque de diabète même avec un IMC normal.
On résiste moins bien aux infections. Un sommeil de mauvaise qualité agit à la fois sur notre microbiote intestinal (ensemble des bactéries contenues dans nos intestins) qui participe à notre santé, et sur notre système immunitaire, c’est-à-dire notre système de défense. Une privation répétée de sommeil favorise ainsi la contamination de l’organisme par des bactéries ou des virus !
On voit tout l’intérêt en cette période de pandémie d’avoir un sommeil de qualité même en confinement !
Comment bien dormir pendant le confinement
Rester enfermé chez soi, sans rythme, le stress, le télétravail, les enfants à occuper… de nombreux facteurs peuvent avoir des conséquences négatives sur la qualité de nos nuits. C’est pourquoi l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) a mis à disposition du public 10 recommandations pour limiter l’insomnie durant le confinement.
Document créé par l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance
Vidéo des 10 conseils : https://youtu.be/LJ-Zo8984MQ
Le stress et l’anxiété sont à l’origine de la plupart des troubles nocturnes. Si cette période est angoissante pour vous et que vous faites partie de ces personnes qui ont du mal à s’endormir, se réveillent en pleine nuit ou à l’aube, vous pouvez aussi vous tourner vers la relaxation.
Si vous avez 15 à 20 minutes devant vous, testez une séance…
Bonne relaxation !
Pour les adultes
Séance de Sophrologie pour se détendre Isabelle DEMAURAS (32 min)
Séance de relaxation pour bien dormir Sandrine MASSOC (13 min)
Respirer pour s’apaiser Anissa FLEUTRE (17 min)
Pour les petits
Séance de relaxation pour les petits (4 min)
L’hypnose qui fait du bien Valérie ROUMANOFF (7 min)
Calmer les enfants avant de dormir avec le yoga en famille Lise BILLIEN (9 min)