les groupes de travail

Le projet a été organisé en groupe de travail autour de 5 thèmes

La réduction de l’exposition aux substances toxiques.

  • Le style de vie.
  • Le bien-être.
  • La prévention.
  • L’éducation la formation.

Au cours des 5 années le projet va développer, dans ces 5 axes, des recherches permettant de faire des recommandations aux femmes enceintes et aux parents, pour préserver la santé future de leur enfant.

Quelques exemples de nos recherches.
Pour le groupe « Réduction de l’exposition aux substances toxiques»
Des chercheurs de l’université et des médecins des services de l’aide médicale à la procréation vont mesurer les taux de Bisphénol A chez des hommes infertiles. Le but de cette recherche étant d’améliorer la fertilité en diminuant ou éliminant ce toxique.

Concernant la suppression des substances chimiques dans le jardin, c’est avec les jardiniers du CHRU de Lille que le travail a commencé. Entretenir les espaces verts autour de la maternité, puis sur tout le site du CHRU, sans pesticides. Etablir des fiches conseils pour les futures mamans mais aussi pour la population.

Une autre tâche va s’attacher à connaître les habitudes et l’utilisation, par les femmes enceintes, des produits cosmétologiques. Identifier leur teneur en substances toxiques afin d’élaborer des produits «sains» et de faire des recommandations.

Agissons pour préserver la mère et l'enfant des toxiques de l'environnement

Pour le groupe « Style de vie »
Il s’agit d’études autour des habitudes de vie de l’alimentation, de la dépense physique

Des explorations concernant les composants du lait maternel qui ont un rôle protecteur, ou de l’influence de certaines substances présentes dans un régime alimentaire permettant une meilleure fonction intestinale.

Deux recherches cliniques, auprès de futures mamans présentant une obésité seront menées.

OGAN

L’étude OGAN va s’attacher à connaître les motivations de ces patientes à mieux s’alimenter et bouger.

eppop - Programme Personnalisé pour prendre en charge l'Obésité Pendant la grossesse

L’étude ePPOP va leur permettre un suivi personnalisé d’informations et de conseils sur un site internet qui leur est dédié.

Évaluer l’impact d’une alimentation diversifiée et équilibrée sur la croissance et le développement de l’enfant à 2 ans

Le projet ECAIL va permettre d’évaluer un programme d’éducation nutritionnelle pendant les 1 000 premiers jours auprès de familles vulnérables.

Pour le groupe « Santé bien-être »
Il s’agit dans ce groupe d’évaluer principalement le stress. Le but étant de l’identifier afin de mieux le réduire.

Une tâche, avec une équipe d’ingénieurs et de médecins, doit permettre de créer un nouveau moniteur non invasif d’évaluation du bien-être fœtal.

Lors d’une application clinique, on appréciera la réduction de la douleur in utéro, grâce à un nouveau mode d’administration de médicaments contre la douleur.

Une autre tâche consistera à suivre à long terme le développement d’enfants ayant bénéficié d’une prise en charge précoce de la douleur.

Pour des mamans, plus à risque de présenter une dépression après l’accouchement, nous allons tester en prévention la prescription de «l’hormone d’attachement », l’ocytocine. Il s’agira de voir si cela leur évite cette phase d’abattement.

Pour le groupe « Prévention Santé »
La grossesse et la venue au monde d’un bébé sont des périodes favorables pour prendre de bonnes habitudes et les garder pour son enfant. Il s’agit donc de promouvoir auprès des familles des recommandations pour prévenir la santé de tous.

Initiative Hôpital Amis des Bébés

Une tâche a déjà été réalisée, grâce à la coordination de tous les personnels de l’hôpital Jeanne de Flandre. Il s’agit de l’acquisition du label «Hôpital ami des bébés.»

Cette action, en respectant le choix de chaque femme, doit permettre d’aider à favoriser l’allaitement au sein des bébés.

L’OMS recommande aujourd’hui, un allaitement exclusif au sein, durant les 6 premiers mois de la vie.

Il s’agit d’un travail permanent ce label n’étant pas donné définitivement mais réévalué régulièrement.

Le travail autour des produits phytosanitaires, d’entretien, de cosmétologie ou l’emploi de peinture, solvants etc…sera retranscrit dans des directives permettant aux femmes, aux familles d’être informées et de faire des choix.

Dans une autre tâche, on développera les outils de «réalité augmentée». Par exemple créer des lunettes permettant, lors de la réalisation de soins, d’avertir sur la présence de substances nocives dans le matériel ou de non compatibilité entre les produits.

Pour le groupe « Éducation Formation »
Des projets pédagogiques innovants, de mannequins ou de réalité virtuelle, sont développés en partenariat avec des ingénieurs de l’école centrale. Ces nouvelles techniques doivent permettre de développer l’apprentissage intellectuel mais aussi la pratique des étudiants en santé.

Il s’agit de permettre des mises en situation virtuelles très réalistes, pour former les étudiants en médecine et en maïeutique L’évaluation de ces nouveaux outils pédagogiques sera une autre tâche.

Toutes les actions de ce groupe de travail visent aussi à créer une formation autour du concept des 1000 premiers jours. Tous les acteurs gravitant autour de la femme enceinte devant être capables de l’informer au mieux.

Les recommandations et l’importance d’adopter de nouveaux comportements pour la population doivent être connues de tous et surtout des professionnels de santé. Cela devra aller jusqu’à la création d’un programme de Master Européen consacré aux « Origines Développementales de la Santé et des maladies.» (DOHaD).

Les professionnels en exercice devront eux aussi être informer des nouvelles directives rédigées grâce à tous les groupes.

Enfin la dernière tâche consistera à diffuser notre travail, ses résultats et les recommandations qui en découlent auprès du grand public.

Cette étape est ultime mais primordiale, car tout notre travail n’a pour seul but que d’améliorer la santé de tous en agissant durant les 1 000 premiers jours de la vie.

Nous créons des liens et des partenariats avec des associations ou des groupes de travail ayant les mêmes préoccupations que les nôtres. Toutes les personnes souhaitant collaborer au projet, aux recherches, aux études cliniques ou apporter sa contribution d’une autre façon sont les bienvenues.

Vous pouvez nous aider en informant par exemple vos patientes, des études en cours à Jeanne de Flandre.

Hôpital Jeanne de Flandre - Hall

Hôpital Jeanne de Flandre – Hall