Avertissement :
Les points ci-dessous, s’appuient sur des recherches récentes avec des avis reconnus par tous. Nous souhaitons donner des conseils réalistes, permettant aux familles d’éviter au maximum une exposition nocive pour la santé, sans générer de stress. Il est important de comprendre, que dans le monde qui nous entoure, le risque zéro n’existe pas, mais toute réduction, même minime, est déjà importante pour la santé du nouveau-né et de la famille.
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(futurs) parents | conseils pour bien entamer la vie
une grossesse sans stress
me préparer à la naissance, toujours utile !
En France le suivi de grossesse intègre aussi la préparation à la naissance, 8 séances sont prises en charge financièrement. Chaque couple peut choisir le type de préparation et le professionnel qui l’accompagnera.
L’entretien prénatal précoce
LOI n° 2016-297 du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant – Article 31
C’est dans le Plan périnatalité 2005-2007, intitulé « Humanité, proximité, sécurité, qualité» qu’apparaît pour la première fois cet entretien d’abord appelé « Entretien du 4ème mois de grossesse ». Il a pour but
De prendre en compte l’environnement de la femme et du couple.
D’optimiser le déroulement de la grossesse, de l’accouchement et l’accueil du nouveau-né.
modalités
Il doit être proposé à toute femme enceinte au début de la grossesse.
Il est réalisé par une sage-femme ou un médecin avec la femme seule ou le couple.
Toutes les informations recueillies le sont dans le secret médical.
Elles seront partagées uniquement avec le consentement de la patiente ou du couple.
En pratique, il s’agit de favoriser une meilleure coordination des professionnels autour de la femme enceinte grâce à un entretien ciblé sur elle, son histoire, son couple et le futur enfant. Il s’agit d’une démarche de prévention, d’éducation et d’orientation du couple autour de la parentalité.
On propose une approche plus humaniste de la naissance avec une participation active de la femme et du couple dans leur projet de naissance. Cette approche prend en compte les désirs, les émotions, les perceptions de chaque femme ainsi que son contexte de vie et son environnement.
Il a pour objectifs
De mieux connaître la situation globale actuelle, médicale, sociale, professionnelle, familiale, conjugale, psychologique… de la femme, du couple.
D’informer et de conseiller la famille.
D’adapter le suivi en fonction des besoins et des difficultés de la femme et du couple.
De repérer les situations de vulnérabilité
De proposer une aide.
De favoriser une meilleure coordination des professionnels, autour et avec la femme enceinte et le couple, de l’anténatal jusqu’au postnatal.
D’encourager la femme ou le couple à participer aux séances de préparation à la naissance.
Qualité de la communication lors du déroulement de l’entretien
Le professionnel doit
Accueillir chaque patient ou couple avec empathie, qualité de l’accueil, écoute active, tact, attitude encourageante et non culpabilisante.
Donner un temps d’expression suffisamment long pour permettre la mise en confiance et l’échange.
Donner des informations, des conseils clairs et adaptés.
Permettre l’expression avec des questions ouvertes et un vocabulaire adapté à tous.
Reconnaître l’expérience et le savoir-faire de la femme et du couple
S’entretenir avec la femme seule pour évoquer des problèmes délicats comme la violence domestique ou conjugale.
Respecter la confidentialité de l’entretien et le choix de la patiente du partage des informations.
Donner au couple le résumé écrit de la situation, confirmation de ce qui a été dit, proposé, décidé.
La préparation à la naissance
Toute femme enceinte peut faire une préparation à la naissance (PAN). Elle sera prise en charge totalement par l’assurance maladie, au total 8 séances, l’entretien prénatal et 7 séances de PAN. Ces cours peuvent être individuels ou en groupe avec d’autres femmes enceintes ou couples, avoir lieu en maternité, ou en cabinet libéral avec une sage-femme.
Les objectifs de la préparation à la naissance
il s’agit
D’accompagner la femme ou le couple dans ses choix concernant, la grossesse, l’accouchement, le séjour en maternité et le bébé.
D’avoir des informations et conseils concernant la grossesse, la naissance, ses suites et le nouveau-né.
De pratiquer des exercices physiques permettant de mieux vivre la grossesse et de se préparer à l’accouchement.
De se relaxer et d’apprendre ainsi à gérer son stress, ses émotions ou les situations particulières.
D’anticiper et de se préparer aux différentes étapes vers l’accueil de l’enfant.
De renforcer la confiance en soi du couple face à la grossesse, la naissance et les soins au nouveau-né.
De participer à la prévention des troubles de la relation mère-enfant et à la prévention de la dépression du post-partum.
De permettre les échanges avec d’autres mamans ou couples (cours collectifs).
Les différentes préparations à la naissance
Il en existe plusieurs, la patiente doit choisir en fonction de ses goûts et affinités. En voici un résumé afin de faire connaissance avec toutes ces pratiques.
La psychoprophylaxie
Méthode : C’est la plus ancienne on l’appelle aussi “préparation classique à la naissance”. En plus des informations concernant la grossesse, la naissance, et les soins au bébé sont proposés des exercices de respiration, lors des contractions pour atténuer la douleur et de poussée en prévision de l’accouchement.
Les séances se terminent avec un temps de relaxation classique basée sur la respiration et le relâchement musculaire.
Intérêt : Permet d’avoir des informations sur le déroulement de l’accouchement et de connaître une méthode afin d’atténuer la douleur, permet de rencontrer d’autres femmes enceintes et de partager les questionnements.
La sophrologie
Principes : Le nom vient du grec SOS (Harmonie), PHREN (Conscience), LOGOS (Etude), il s’agit d’une démarche pratique visant à atteindre une harmonie de l’état de conscience.
La sophrologie est une méthode de relaxation, qui a été élaborée en 1960 par le Pr Alfonso CAYCEDO, neuropsychiatre espagnol. Elle se fonde sur l’observation et l’étude de la conscience, de la perception corporelle et de la relation corps-esprit, ainsi que leur influence sur le mode de vie. Elle est présentée entre autres comme un moyen de développement personnel et de gestion du stress par son créateur.
La sophrologie est une relaxation de type dynamique, un entraînement du corps et de l’esprit pour développer sérénité et mieux-être. Elle a pour objectif de transformer nos angoisses ou phobies en pensées positives. Sa pratique active permet de développer de meilleures facultés d’adaptation face à la vie et donc aussi lors de la naissance.
Méthode : Cette pratique s’appuie essentiellement sur la détente physique, obtenue grâce à des exercices de respiration, et la visualisation d’images positives apaisantes.
Guidée par une voix douce et monocorde on se laisse aller vers un état de relaxation basée sur la respiration et le relâchement musculaire, et on visualise les différents moments de la grossesse et de façon positive l’arrivée du bébé.
La méthode permet de prendre conscience que le principal élément négatif du stress n’est pas l’événement stressant lui-même ou son niveau d’intensité mais bien notre manière de réagir face à l’événement. Elle aide à développer nos défenses et à réagir d’une manière différente, plus équilibrée et sereine.
Durée : Cette méthode est d’autant plus efficace que l’on s’entraine régulièrement. La future maman doit commencer plutôt en début de grossesse. Plus elle se sera entrainée plus il lui sera facile de dominer une situation stressante.
Intérêt : La sophrologie permet de se préparer positivement et sereinement à la naissance afin de mieux contrôler la douleur et l’attente. Elle permet à la future maman de développer ses compétences.
Un travail sur la conscience de son corps, bien vivre les changements dans son corps.
L’apprentissage du contrôle de ses émotions, d’être calme et sereine.
Sa capacité d’exercices de stimulation musculaires et de relaxation.
La visualisation lui permettant d’anticiper les moments importants de la grossesse et de l’accouchement.
La prise de conscience et le renforcement de ses ressources internes
L’augmentation de son seuil de tolérance à la douleur.
La maîtrise de son souffle pendant la grossesse et le jour J.
La gestion des contractions et le contrôle de son accouchement.
L’aptitude à récupérer entre les contractions utérines.
La préparation d’un vécu positif de la naissance et des suites de couches.
La construction du lien avec son bébé.
Le yoga prénatal
Principes : Le yoga est une méthode de développement personnel, élaborée en Inde depuis très longtemps. A travers des postures et de la méditation il s’agit de discipliner son esprit et de garder son corps en bonne santé.
C’est un enseignement personnalisé qui peut s’adapter à chaque individu. Le degré de difficulté des postures est progressif.
Il existe différentes formes de yoga mais l’esprit général est de se centrer sur soi et d’être dans l’instant présent. Le but étant de trouver la communion entre l’extérieur et l’intérieur. A travers la méditation et la concentration on aiguise sa vigilance, par les postures et la synchronisation de la respiration on rééquilibre le corps et l’esprit.
Les postures exigent des mouvements d’étirement, de flexion ou de torsion. Elles favorisent la flexibilité, sollicitent les articulations et les muscles et exercent une action sur tous les organes. Le système digestif s’en trouve stimulé, et la circulation sanguine améliorée. Maintenir une posture entraîne l’esprit à la persévérance et la concentration et procure les bénéfices de la méditation.
Méthode : Contrairement à ce que l’on peut croire, le yoga est tout à fait accessible aux femmes enceintes. La grossesse est une excellente période pour la méditation et le corps secrète une hormone, la Relaxine, facilitant la réalisation de certaines postures. Le yoga permet de se libérer du stress de se préparer à l’accouchement. Penser positivement rejaillit aussi sur le bébé.
Il s’adresse tout aussi bien aux femmes connaissant déjà le yoga que celles qui ne l’ont jamais pratiqué. Ce yoga se pratique en douceur. Il s’agit de cours orientés sur les besoins spécifiques des femmes enceintes. Il faut privilégier les postures ne demandant pas un effort trop intense, ne comprimant pas le ventre. On déconseille également de rester trop longtemps dans la même position. Ecouter son corps, prendre son temps, bien respirer, entre chaque posture. Il apporte une détente mentale et corporelle.
Durée : Il peut se pratiquer du début à la fin de la grossesse. Il faut simplement écouter son corps, ne pas forcer, adapter les postures selon les besoins et juger de ce que l’on peut faire ou pas. A la moindre douleur ou malaise relâcher immédiatement la posture.
Bien sûr, plus on commence tôt dans la grossesse, vers le 4ème mois, plus les bénéfices seront importants.
Intérêt : Les bienfaits du yoga prénatal sont multiples à la fois corporels mais aussi sur l’esprit. Ils permettent de mieux gérer la grossesse et la naissance.
Permet de se familiariser avec ce corps qui change.
Soulage les petits maux liés à la grossesse.
Lutte contre la fatigue et le stress.
Apaise et détend le corps.
Développe la souplesse.
Améliore la respiration.
Améliore la circulation sanguine.
Bon pour l’équilibre digestif.
Renforce le périnée et le dos.
Prépare à l’accouchement via des postures.
Il est possible de continuer le yoga après l’accouchement.
L’haptonomie
Principes : Un peu moins connue, mise en pratique par Frans VELDMAN, médecin néerlandais, c’est un accompagnement familial plus qu’une préparation à l’accouchement.
L’haptonomie, vient des termes grecs «Hapto» que l’on ressent, le toucher et «Nomos» qui signifie la règle, la loi mais aussi, la mesure.
Cette méthode désigne le «toucher affectif», c’est à dire créer une relation, un lien par le toucher. Elle a l’avantage de faire participer activement le futur papa à la grossesse, les parents parviennent à échanger avec leur enfant à naître. Par le contact, la maman comme le papa, peuvent entrer en communication avec l’enfant.
Méthode : Guidés par une sage-femme ou un médecin, les parents apprennent à reproduire les gestes qui permettent d’entrer en contact avec le bébé. Il peut s’agir de pressions, de caresses ou d’effleurements, qui invitent l’enfant à réagir et répondre. Il vient se blottir, réalise des cabrioles et gigote à mesure que les mains se déplacent.
La maman pourra apprendre des mouvements ou des bercements afin de permettre au bébé de prendre une position plus confortable pour elle comme pour lui.
En même temps que les gestes, le papa lui parle. (Il a été démontré que le timbre grave de la voix masculine traverse le liquide amniotique.) Bébé entend donc son papa lui parler, ce qui permet de tisser des liens.
Le praticien enseigne toujours au conjoint, les gestes qui apaiseront la maman au moment de la naissance.
Les séances post-partum permettent de rassurer la maman, en la familiarisant avec les nouveaux gestes du quotidien, porter bébé, le changer, aider l’enfant à prendre conscience de son corps…
Durée : De manière générale, on peut envisager les séances d’haptonomie dès le 4ème mois lorsque la présence du bébé devient palpable.
Intérêt : L’haptonomie est un accompagnement à la parentalité qui débute pendant la grossesse, et doit continuer ensuite.
L’enfant est accompagné, guidé et soutenu par ses parents tout au long de la grossesse et durant sa naissance.
La maman est préparée à l’accouchement avec l’aide active de son partenaire.
L’haptonomie souhaite préparer le bébé à sa venue au monde. Accoucher et naître, ces deux événements se passent en même temps, mais sont vécus par deux personnes différentes chez lesquelles ils laisseront des traces différentes. La mère peut avoir vécu un bel accouchement pendant que son enfant vivait une naissance difficile et le père peut avoir eu très peur sans que sa compagne ne s’en rende compte.
Enfin, après l’accouchement, l’haptonomie permet à la jeune maman de retrouver confiance vis à vis de son corps.
La préparation en piscine
Principes : Un groupe de futures mamans effectue durant 1h30, des exercices en piscine, dans une eau chauffée entre 27 et 33 °C, en présence d’un maître-nageur et d’une sage-femme.
Les séances de préparation aident les femmes à mieux connaître leur nouveau corps et la piscine joue un rôle essentiel, une fois dans l’eau, le corps semble plus léger, on est détendue, relâchée.
L’eau possède en effet des vertus incontestables pour la relaxation, la respiration, les muscles, cette préparation vise donc plusieurs objectifs.
Conserver une activité physique douce et idéale pendant la grossesse.
Soulager les petits maux de la grossesse, la circulation sanguine est facilitée par les mouvements de l’eau. Les maux de dos et du bassin, les problèmes de transit, les jambes lourdes vont disparaître ou être atténués.
Tonifier le corps, la piscine est l’une des rares activités physiques à faire travailler tous les muscles du corps.
Maîtriser le souffle et l’apnée, car dans l’eau on ne peut pas « tricher ».
Se relaxer, bercée par l’eau.
Le choix de cette préparation est d’autant plus pertinent si la maternité dans laquelle on souhaite accoucher dispose d’une baignoire en salle de travail.
Méthode : Il s’agit de petits groupes, environ 12 personnes, les papas peuvent aussi participer. Les futures mamans pratiquent des jeux dans une ambiance détendue. Pour les réaliser, elles utilisent de petits accessoires : frites, tapis, haltères, ballons, planches… Elles alternent des exercices d’échauffement et de respiration et finissent la séance par de la relaxation sur l’eau, allongées sur le dos sur un tapis ou un flotteur.
Les mouvements sont favorisés par l’eau ou l’apesanteur : les jambes, les bras, le dos, même le périnée, sont sollicités.
Les futures mamans travaillent leur souffle grâce à de petits entraînements d’apnée et d’expiration freinée. Ces exercices contribuent à atténuer la sensation de douleur et aident vraiment les efforts de poussée, le jour de l’accouchement.
À savoir avant de vous inscrire à une préparation à l’accouchement en piscine :
Une sage-femme et un maître-nageur doivent être présents, condition pour un remboursement à 100 %.
Dans l’eau vous n’aurez pas froid car la piscine est chauffée entre 27 et 33 °C.
Même si vous ne savez pas nager vous pouvez vous inscrire les exercices sont réalisés dans le petit bassin.
Demandez conseil à votre sage-femme ou médecin. Il doit vous faire un certificat médical.
Toujours avoir une serviette de bain et des vêtements chauds, il ne faut pas prendre froid en sortant de la piscine.
Pensez à emporter avec vous une collation et une bouteille d’eau.
Informez toujours la sage-femme des événements survenus depuis la dernière séance. La séance doit être déconseillée si vous présentez une hypotension ou une hypertension, une menace d’accouchement prématuré ou une infection.
Durée : L’idéal est de débuter vers le 4ème mois de grossesse 20 à 22 SA. Nécessite un certificat médical mentionnant qu’il n’y a aucune contre-indication à cette préparation.
Intérêts : L’eau est l’élément idéal pour faire travailler ses muscles tout en douceur et en souplesse.
Détente et légèreté, l’eau permet de ne plus sentir les effets de la pesanteur et de se détendre totalement. Dans le bassin, le poids de notre corps est en effet allégé de 80 % ! Comme un massage sur le corps, les inconforts corporels de la grossesse sont diminués, le sang circule mieux, le dos et les ligaments sont soulagés.
Plongées dans l’eau chaude, les femmes enceintes se sentent comme enveloppées et rassurées. Un contexte qui leur permet de vivre des sensations nouvelles, en harmonie, en symbiose avec leur bébé.
Dans l’eau, les femmes recherchent avant tout à se vider la tête.
Un travail physique et respiratoire, les séances permettent des exercices physiques facilités par la flottaison du corps dans l’eau. L’objectif est de travailler les pectoraux, les bras, les jambes, et surtout, le périnée et de pratiquer aussi des étirements musculaires. La piscine se révèle être un bon accompagnement corporel de la grossesse.
Grâce aux exercices d’apnée, les femmes apprennent à optimiser leur souffle. Ce qui leur sera bien utile lors de l’accouchement.
Cette préparation se poursuit en postpartum, après la naissance les mamans peuvent faire des exercices afin de reprendre son tonus abdominal et du périnée.
Le chant prénatal
Principes : Le chant prénatal est basé sur les travaux en psychophonie de Marie-Louise AUCHER, chanteuse professionnelle. Elle a exploré avec des médecins l’impact du son et des chants sur le corps et l’esprit. A chaque son correspondrait une partie du squelette. Elle établit notamment une échelle des sons qui rejoint les points énergétiques de la médecine traditionnelle chinoise.
Le but global du chant prénatal est de rétablir l’harmonie entre le corps et l’esprit. Chez la femme enceinte, le son qu’elle produit induit la même expérience chez son bébé, lui procurant ainsi un véritable «massage de vibrations sonores». Le bébé entendant avec sa peau avant la fonctionnalité de l’oreille.
Les recherches scientifiques actuelles montrent que la musique joue un rôle crucial dans le développement émotionnel, social et cognitif de l’enfant. Au niveau du cerveau, les vibrations sonores augmentent la sécrétion d’endorphines, neuromédiateurs inhibant la douleur et produisant une sensation de bien-être.
Pendant l’accouchement les sons facilitent la dilation, modifient la perception de la douleur et aide à la poussée. En post-natal, le chant aide la mère à retrouver son intégrité corporelle et psychique et à accompagner dans l’affectif leur bébé.
Méthode : Cette approche utilise la voix (vocalises et chants) et les rythmes tout au long de la grossesse, au cours de l’accouchement et en postnatal. Les sons les plus graves sont ressentis dans le bas du corps jusqu’aux pieds alors que les sons les plus aigus sont localisés dans le haut du corps jusqu’au crâne.
Tout au long de la grossesse, ce travail va permettre à la femme de prendre particulièrement conscience de son corps. Le chant prénatal permet donc à la femme de prendre en charge sa douleur dans l’accouchement, mais également d’être actrice de ce dernier.
Les séances de chant prénatal durent en moyenne 1 heure 30. Elles se pratiquent en individuel ou en groupe, de femmes enceintes et parfois de jeunes accouchées lorsque sont groupés chants prénatal et post-natal. Les futurs pères sont toujours les bienvenus.
Il n’est pas nécessaire de bien chanter ou de connaître les notes. Les techniques utilisées sont basées sur le « lâcher-prise ». En chantant, on travaille son souffle et ses muscles, on doit faire la bascule du bassin et solliciter le périnée. Au total il y a toujours 4 temps dans une séance – un travail sur le corps- un travail sur la voix – un partage de chansons un partage d’expérience. La séance :
On commence par de petits tapotements sur tout le système osseux et quelques exercices d’échauffement.
Après, on entonne des vocalises, bien redressée, en ouvrant la cage thoracique, en adaptant la respiration au rythme grâce au diaphragme.
Ensuite on chante, peu importe, de chanter faux. Ce ne sont pas des cours de chant aucune formation ou « oreille musicale » n’est exigée.
Durée : Les séances peuvent commencer dès le premier trimestre, et se continuer après la naissance.
Intérêts : Il s’agit de permettre aux femmes de
Favoriser la communication avec le bébé dès les premiers mois de la grossesse, grâce à une qualité d’écoute, une conscience corporelle, une bonne respiration, et les vibrations de tout le corps. Et poursuivre cette communication après la naissance avec les chansons.
Permettre une gestion des douleurs de la grossesse comme celles de l’accouchement grâce au chant et à la relaxation.
Donner une expression à la femme enceinte, la pratique des sons graves ouvrent le bassin et recentrent, les vocalises plus extériorisées et montant dans l’aigu « rechargent et euphorisent ».
Retrouver confiance et vitalité, c’est en retrouvant la maîtrise de son accouchement que la femme enceinte va acquérir assurance. Elle abordera son rôle de mère dans la confiance et la sérénité, guidée par le lien qui s’est créé entre elle et son enfant durant neuf mois.