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comment ne pas m'exposer aux produits toxiques ?

Avertissement :
Les points ci-dessous, s’appuient sur des recherches récentes avec des avis reconnus par tous. Nous souhaitons donner des conseils réalistes, permettant aux familles d’éviter au maximum une exposition nocive pour la santé, sans générer de stress. Il est important de comprendre, que dans le monde qui nous entoure, le risque zéro n’existe pas, mais toute réduction, même minime, est déjà importante pour la santé du nouveau-né et de la famille.

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Les produits cosmétiques - Définition et histoire

Chacun d’entre nous utilise chaque jour des produits cosmétiques, sans vraiment se soucier de leur impact sur notre santé. Pourquoi utilisons-nous ces produits, sont-ils inoffensifs et comment bien les choisir ? Avant de répondre à ces interrogations il est nécessaire de définir ce qu’est un produit cosmétique.

Le mot vient du grec kosmeo, « je pare, j’orne ».
Il s’agit d’une substance ou d’un mélange destiné à être mis en contact avec diverses parties superficielles du corps humain, pour le nettoyer, le protéger, le parfumer, ou modifier son aspect ou d’en « corriger » l’odeur.
Ce produit peut s’appliquer sur la peau, les lèvres, les yeux, les dents et les muqueuses buccales, les cheveux, le système pileux, les ongles, les organes génitaux externes. Les cosmétiques sont des produits d’hygiène et d’embellissement qui restent superficiels dans leurs actions.

L’utilisation de ces produits est très ancienne. L’homme a toujours cherché à s’embellir parfois en prenant des risques pour sa santé. Exemple au 1er siècle, Néron éclaircissait sa peau avec de la céruse (carbonate de plomb, très toxique) et soulignait ses yeux au khôl (contenant aussi du plomb). Avec le temps, les cosmétiques ont varié selon les modes et les matières premières disponibles.

Aujourd’hui, l’industrialisation a permis la fabrication de parfums de synthèse, d’agents tensioactifs synthétiques et de stabilisateurs d’émulsion souvent à partir de dérivés pétroliers. La publicité a favorisé la diffusion de ces produits à un large public.

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Les caractéristiques des produits cosmétiques

Les caractéristiques des produits cosmétiques

Un cosmétique ne soigne pas, il est utilisé à des fins superficielles. Ce n’est pas un médicament, il n’a pas besoin d’une autorisation de mise sur le marché, ni de prouver son efficacité par des tests.
Quelles que soient leurs formes (crèmes, gels, émulsion, etc.) ils ont tous la même structure.
Un ou plusieurs principes actifs, substances actives qui assurent l’efficacité du produit.
Un excipient chargé de transporter les principes actifs.
Des additifs, adjuvants (pour parfumer, faire mousser..), conservateurs notamment parabènes, colorants, antioxydants, émulsifiants, stabilisateurs de pH, tensioactifs, agents de contrôle de la viscosité, etc…

Il existe au moins 8000 ingrédients référencés, un cosmétique peut parfois en contenir plusieurs dizaines, il suffit de regarder la composition d’une crème ou d’un dentifrice. Un ingrédient peut être d’origine végétale (lavande), animale (kératine), minérale (argile) ou encore de synthèse (parfum de synthèse).

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La législation sur les cosmétiques

La législation sur les cosmétiques

Les cosmétiques relèvent d’une législation européenne, le Règlement CE no 1223/2009. Elle établit

  • La liste de 1378 substances interdites Cancérigène, Mutagène, Reprotoxique (CMR).
  • La concentration maximale autorisée.
  • La liste restrictive de 255 substances solaires qui peuvent être utilisées dans les produits cosmétiques, 146 colorants, 57 conservateurs et 28 filtres.

La commission européenne pour l’évaluation scientifique de la sécurité des produits de consommation évalue toutes les nouvelles données scientifiques susceptibles de concerner les produits cosmétiques. Elle émet également des recommandations. On peut aussi, signaler tout événement ou effet indésirable lié à l’utilisation des produits cosmétiques au système de « cosmétovigilance ».

En France, afin de retrouver la trace du fabricant, du laboratoire, des ingrédients, des examens d’efficacité, et de protéger le consommateur en cas de problème, ou d’allergie avec un produit cosmétique, plusieurs structures sont en charge de ce secteur.

  • La direction générale de la santé (DGS)
  • La direction générale de la concurrence, de la consommation, et de la répression des fraudes (DGCCRF)

La réglementation oblige les fabricants à tenir un dossier technique à la disposition des autorités, avec la composition du produit, son innocuité au regard de la santé humaine, du respect des bonnes pratiques de fabrication, du lieu et des conditions de fabrication, des tests de sécurité et d’efficacité.

Sur l’emballage ou l’étiquette doivent être mentionnés, le nom et l’adresse du fabricant, la liste complète des ingrédients dont la présence de certaines substances naturelles réputées allergènes.

La dénomination des ingrédients est commune en Europe, aux États-Unis et dans de nombreux autres pays. Le glossaire utilisé est la Nomenclature Internationale des Ingrédients Cosmétiques ou liste INCI. Cette standardisation permet de reconnaître facilement les ingrédients dans la plupart des pays.

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Les cosmétiques et la santé

La multiplicité des ingrédients présents dans les cosmétiques, ainsi que la fabrication industrielle à partir de certaines substances, comme les dérivés du pétrole, peuvent avoir un impact sur la santé des utilisateurs.
Avant qu’un ingrédient puisse être interdit d’utilisation, des études scientifiques sont indispensables. Certes les substances reconnues toxiques depuis de nombreuses années sont aujourd’hui interdites (plomb, éthers de glycol…), des tests de tolérance sont réalisés pour éliminer les produits allergènes, mais des produits reconnus perturbateurs endocriniens sont toujours utilisés.

Les Académies des sciences, de médecine et de pharmacie souhaitent améliorer les connaissances de l’impact sur la santé des perturbateurs endocriniens (PE). En effet ces composés chimiques interférent avec le système hormonal et posent un réel problème de santé publique : diabète de type 2, obésité, troubles cognitifs, cancers hormono dépendants, baisse de la fertilité. Toutes ces pathologies ont un coût estimé de 160 à 200 milliards d’euros par an en Europe.

Des équipes de recherche travaillent à évaluer l’impact sur la santé de certains ingrédients d’autant que les effets cumulés des mélanges de ces produits chimiques (effet cocktail) sont encore difficiles à cerner.

La ville de Grande-Synthe lance la plus grande enquête sur les perturbateurs endocriniens jamais réalisée

Par exemple, l’Inserm a publié une étude épidémiologique sur les familles de la cohorte EDEN, 500 garçons nés entre 2003 et 2006 et leurs mères. Elle montre que l’exposition pendant la grossesse à certains (PE) phénols et phtalates est associée à des troubles du comportement des garçons entre 3 et 5 ans. Les composés les plus préoccupants à cet égard sont le bisphénol A, le triclosan et le DBP (di-n-butyl phtalate).

Les études épidémiologiques, qui suivent une population exposée sur le long terme, pour voir leur évolution en fonction de leur âge, sont une source précieuse pour les chercheurs.
La ville de Grande-Synthe est à l’initiative d’une grande enquête sur les perturbateurs endocriniens, pour évaluer le niveau de contamination de sa population.

Depuis Septembre 2017, le centre de santé prélève une mèche de cheveux chez 400 habitants, adultes et enfants volontaires.

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Recommandations sur les cosmétiques durant les 1000 premiers jours.

On sait avec certitude que les personnes les plus fragiles sont les femmes enceintes, les fœtus et les jeunes enfants. Ces populations doivent éviter, autant que possible, ces produits non indispensables à la vie courante.

Femmes enceintes : on prend soin de soi en faisant un grand tri dans la salle de bains.

Commencez par vérifier attentivement les étiquettes de vos produits habituels.

Comment lire les étiquettes des cosmétiques ?

Quand il s’agit de choisir un shampoing ou une crème hydratante, le choix est tellement vaste qu’il est difficile de s’y retrouver. Entre les labels, les ingrédients ou les extraits naturels de plantes, on se demande ce que tout cela signifie. Petit décryptage pour y voir plus clair.

les ingrédients

Il faut savoir que les ingrédients sont donnés par ordre décroissant. Le premier est donc le plus présent dans le produit, il s’agit souvent de l’eau (aqua). Ceux dont la concentration est inférieure à 1 % peuvent être mentionnés dans le désordre après ceux dont la composition est supérieure à 1 %.

INCI-International Nomenclature of Cosmetic Ingredients

Dans la liste des ingrédients d’un produit cosmétique, on distingue :

  • Les ingrédients d’origine végétale non transformés sont indiqués par des appellations en latin.
  • Les substances chimiques, ou substances d’origine naturelle transformées par un processus chimique sont désignées en anglais.
  • Les compositions parfumantes ou aromatiques sont mentionnées par les termes « parfum » ou « aroma». S’il s’agit de substances pouvant provoquer des allergies, elles doivent être détaillées dans la liste des ingrédients.
  • Les colorants, des produits de maquillage par exemple, sont désignés par la nomenclature Colour Index (CI) + un nombre à 5 chiffres.
  • Les nanomatériaux doivent être clairement indiqués. Le nom de l’ingrédient est suivi de la mention « nano » entre crochets. Par exemple, Dioxyde de titane [nano].
  • 26 substances potentiellement allergènes, doivent obligatoirement être étiquetées. Les allergènes sont indiqués généralement en fin de liste des ingrédients.

les labels

Ils garantissent aux consommateurs que le produit répond à des critères en matière de qualité, d’origine, de mode de fabrication, etc. Ces critères sont définis par chaque label. Certains sont plus stricts que d’autres.

cosmos-organic

Les labels sont souvent représentés par un logo, apposé sur le produit.
Depuis le 1er janvier 2017, le label européen portant la mention Cosmos Organic est obligatoire sur tous les nouveaux produits cosmétiques bios vendus en Europe, en plus des labels existants.

demeter-agriculture biodynamique

Demeter : un label exigeant
Les matières premières qu’elles soient animales ou végétales doivent provenir de l’agriculture biodynamique ou biologique. Le label interdit les ingrédients dérivés du pétrole, les nanoparticules, les procédés agressifs et irritants… L’impact du produit sur l’environnement et sur l’écologie est aussi diminué à toutes les étapes : production, emballages, eaux usées.

Ecocert

Ecocert : le pionnier de la « cosmétique biologique »
Au moins 95 % du total des ingrédients sont naturels ou d’origine naturelle. Les 5 % restants doivent faire partie d’une liste très restreinte : les OGM et produits issus de la pétrochimie sont interdits. Au moins 95 % des végétaux sont issus de l’agriculture biologique. Au moins 10 % du total des ingrédients sont issus de l’agriculture biologique.

cosmetique bio - Charte Cosmebio

Charte Cosmebio : une association professionnelle française
Cosmébio travaille selon le même cahier des charges qu’Ecocert. Le label ne peut être apposé que sur des produits déjà certifiés bio par un organisme de certification, comme Ecocert ou Qualité France. Ce label dispose également d’une déclinaison “ECO”.

agriculture-biologique

Agriculture biologique : des huiles certifiées
Pour les cosmétiques, ce logo est réservé aux huiles essentielles et aux huiles végétales. Il certifie que les huiles essentielles sont produites dans l’Union européenne. Quant aux huiles végétales, il garantit un mode d’extraction mécanique par pression à froid (pas de solvants, pas de raffinage, etc.).

nature & progres

Nature et Progrès : le plus restrictif
C’est le label le plus restrictif. Les matières premières d’origine agricole ou végétale doivent obligatoirement être issues de l’agriculture biologique. Les substances transformées d’origine naturelle ne sont tolérées que lorsqu’aucun ingrédient biologique n’est disponible et ne peut s’y substituer.

bdih-Certificat Natural Cosmetics

BDIH “Cosmétiques naturels contrôlés” : respect pour les animaux
Elle insiste sur l’aspect naturel du produit, plus que bio. Produits garantis sans OGM, sans matières issues de la pétrochimie, sans parfum ni colorant de synthèse, sans bases lavantes ou émulsifiants éthoxiliés. Utilisation très restreinte de quelques conservateurs doux (acide benzoïque, acide sorbique). Le BDIH n’accepte pas non plus les huiles essentielles et les huiles végétales ne provenant pas de l’agriculture bio certifiée par le label AB.

ecolabel

Ecolabel : Le seul label officiel de l’Union Européenne

Délivré en France par l’Afnor, seule est prise en compte la toxicité du produit pour l’environnement mais rien sur les ingrédients utilisés.

les arguments de vente

Dans presque tous les produits cosmétiques, on trouvait du Parabène utilisé comme conservateur (bactéricide). Devant les études scientifiques démontrant la nocivité de ces produits Perturbateurs Endocriniens (PE), le plus nocif a été interdit et/ou retiré de nombreuses formulations.
Ceci est devenu un argument de vente dans le marketing des produits cosmétiques. Vous voyez inscrit en grand et gras « Sans Parabène ».
Attention cela ne veut pas dire que le produit ne contient pas d’autres substances avec des Perturbateurs Endocriniens (PE) ou nocives. De la même manière les arguments  » produits naturels  » ou  » BIO  » ne vous certifient pas un cosmétique  » sain « . Les labels ayant eux-mêmes des exigences très variables.

Tous les arguments de vente sensés rassurer les acheteurs, hypoallergénique, testé sous contrôle médical, cela ne veut rien dire, ce n’est pas le gage de produit  » sain  » !

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Comment bien faire, quelques principes

En effet durant la grossesse il est important pour vous, mais aussi pour votre bébé, d’éviter l’exposition à certaines substances contenues dans les cosmétiques.
Nous ne pouvons envisager de donner une liste de produits avec des noms très compliqués et qui devrait sans arrêt évoluer, car les compositions sont fréquemment changées.

Que Choisir, produits cosmétiques, les substances indésirables

1 – La liste interminable des ingrédients

Dans une crème, il y a de l’eau, donc il faut un conservateur, de l’huile, donc un émulsifiant pour le stabiliser, et souvent un parfum et un colorant. Le tout compose un cocktail chimique très mal étudié. Les crèmes, laits, lotions et autres eaux nettoyantes pour bébés et adulte cumulent les substances chimiques.

  • Prenez le temps de consulter les étiquettes.
  • Évitez les produits avec une multitude d’ingrédients.
  • Ne choisissez pas vos produits uniquement pour le prix, l’odeur ou l’emballage…
  • Privilégiez des produits bio ou aux formules 100 % d’origine naturelle.
  • Choisissez plutôt les produits sans parfum.
  • Évitez les huiles essentielles qui peuvent se révéler très allergènes et certaines toxiques.
  • Évitez à tout prix le TRICLOSAN dans les dentifrices.

Pour vous aider vous pouvez télécharger la carte repère de UFC Que choisir avec la liste des principaux ingrédients dangereux ou allergènes à éviter. Petite elle se glisse facilement dans un sac ou une pochette. Cela vous dispense de retenir tous ces noms compliqués !

cosmétiques, attention bébés

2 – Le temps d’exposition au cosmétique.

Lorsque vous appliquez un cosmétique il va rester un temps donné en contact avec votre corps, plus le produit reste longtemps, plus il faut être vigilant, par exemple pour les crèmes, le maquillage… Pour les gels douche, shampoing et tout autre produit qui sera rincé l’exposition sera plus courte.
Si vous utilisez les produits tous les jours, l’exposition répétée doit vous rendre aussi plus attentive aux composants.

  • Utilisez le moins possible de produits cosmétiques pendant la grossesse et l’allaitement.
  • Soyez plus vigilants sur les produits qui restent en contact, crème, maquillage…
  • Veillez à ne pas dépasser la période après ouverture, indiquée sur le flacon. 
  • Évitez les produits en sprays, que vous allez aussi inhaler lorsque vous les utilisez.
  • Préférez l’eau du robinet, et évitez les eaux nettoyantes et démaquillants.

Pour vous aider vous pouvez télécharger la carte repère de UFC Que choisir avec la liste des principaux ingrédients dangereux ou allergènes à éviter. Petite elle se glisse facilement dans un sac ou une pochette. Cela vous dispense de retenir tous ces noms compliqués !

3 - La toxicité de cosmétiques non indispensables.

Pendant votre grossesse, il faut plus que jamais, faire la distinction entre les soins corporels d’hygiène (savon, dentifrice, shampooing) nécessaires, et les produits cosmétiques (démaquillant, maquillage, …) pour lesquels un usage quotidien n’est pas recommandé.

Il y a des changements d’habitude à faire afin de limiter les produits les plus toxiques, par exemple la pose de vernis à ongles et les colorations des cheveux ou les traitements comme le défrisage, les permanentes.

Le DBP (Phtalate de dibutyle) est utilisé comme plastifiant dans les produits de soin pour les ongles. Cet ingrédient est suspecté d’être un perturbateur endocrinien et de nuire à la fécondité. On trouve dans des colorants pour cheveux de la p-Phénylènediamine, colorant dérivé du goudron de houille.

Elle est reconnue comme cancérigène pour l’humain, elle peut aussi contenir des traces de métaux lourds, toxiques pour le cerveau.

  • Faîtes toujours un test du produit souhaité pour éviter les allergies.
  • Choisissez des produits de maquillage à base de pigments naturels.
  • Utilisez le strict nécessaire, pas de laque, de gels coiffants…
  • Ne colorez pas vos cheveux si vous êtes enceinte ou si vous allaitez.
  • Ne mettez pas de vernis à ongles.
  • Évitez toute pose de faux ongles pendant la grossesse.
  • Évitez les déodorants, non indispensables.

Si vous souhaitez en utiliser tout de même

  • Ne prenez pas ceux aux sels d’aluminium ou pierre d’alun.
  • Choisissez des déodorants sans parfum.

4 - La particularité des nouveau-nés et petits enfants.

L’enfant est plus  » sensible  » aux produits cosmétiques, en effet la superficie de peau proportionnellement à sa taille est bien plus importante pour les nouveau-nés et les nourrissons que pour les adultes. Le rapport surface/masse corporelle de l’enfant est 2 à 3 fois plus élevé chez le bébé à la naissance, ce qui conduit, après absorption par la peau, à une concentration dans le sang plus élevée.
La peau du bébé est plus fragile, la barrière cutanée formée par le film lipidique n’est pas pleinement formée, elle n’a pas atteint sa pleine capacité de défense et de protection.
Lorsqu’on le couvre de crème sur tout le corps, il est soumis à une quantité très importante de produit. Cela peut induire une toxicité plus importante ou différente de l’adulte.

L’enfant présente aussi une immaturité fonctionnelle de ses différents systèmes métaboliques, jusqu’à environ douze mois.

Les produits cosmétiques sont appliqués tous les jours, voire plusieurs fois par jour, chez les enfants de moins de trois ans.

La zone du siège enfermée au chaud, en atmosphère humide facilite l’absorption des substances par voie cutanée, d’autre part l’application de produits est faite plusieurs fois par jour.

Il faut donc être vigilant aux produits utilisés afin de protéger votre bébé de certaines substances soit toxiques, soit allergisantes.

Le bon exemple est le parfum. On a souvent tendance à souhaiter que le bébé  » sente bon « . On a parfois reçu en cadeau du parfum. Pourtant on sait qu’il faut éviter de parfumer les tout petits enfants. Votre bébé, lavé et changé régulièrement sent très bon sans cosmétique !

Produits cosmétiques bains des bébés
  • N’utilisez pas vos cosmétiques pour votre bébé.
  • Privilégiez les produits contenant peu d’ingrédients.
  • Évitez les eaux nettoyantes et eaux de toilette, non indispensables.
  • Préférez un lavage simple avec de l’eau et du savon.
  • Utilisez de l’eau du robinet, sauf si elle est impropre à la consommation.
  • Privilégiez les produits sans parfum.
  • Pour le soin de siège, préférez utiliser du liniment oléo-calcaire, que vous pouvez faire vous-même. (=mélange moitié huile d’olive et moitié eau de chaux)
  • Évitez les lingettes jetables, sauf pour dépanner lors de déplacements.
  • Évitez les huiles essentielles qui peuvent sensibiliser un jeune enfant à vie.
  • Pour le petit enfant, évitez les dentifrices au fluor, colorés ou au goût sucré.
  • Lorsque c’est possible choisissez des produits naturels ou éco labélisés.
Cosmétique classiqueCosmétique Labelisé COSMEBIO
Phase aqueuseEau, glycérine d'origine pétrochimiqueEau, glycérine végétale, eaux florales
Phase grasseAcide gras, huiles minérales, silicone, huiles végétalesAcide gras, huiles végétales
ActifsOrigine pétrochimique ou naturelleOrigine naturelle
EmulsionnantOrigine pétrochimique ou naturelleOrigine naturelle
GélifiantPolymères d'origine pétrochimiqueOrigine naturelle
ConservateursParabène, phénoxyethanolListe restrictive d'ingrédients autorisés + Ingrédients naturels
ParfumsOrigine pétrochimiqueOrigine naturelle
ColorantOrigine pétrochimiqueOrigine naturelle

Pour le

fait maison
  • Respectez l’hygiène dans la préparation des produits cosmétiques.
  • Ne préparez que de petites quantités pour la conservation.
  • Ne les conservez pas trop longtemps pour éviter une contamination bactérienne.
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à retenir

Pour les experts, la règle doit être simple :

Moins on utilise de produits de soin et d’hygiène chez les jeunes enfants, mieux c’est. Moins on enduit bébé de produits chimiques, mieux sa peau se porte.

Pour en savoir plus sur les produits à risques dans les produits cosmétiques pour bébés, l’ONG Women in Europe for Common Future a publié un petit guide pratique à consulter en ligne.

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